Le dernier week-end d’octobre il y Sommières, gravez ça dans vos tablettes pour l'année prochaine, ça vaut vraiment le coup.
Il y a une bourse, une expo, cette année dédiée au MG-KE, et deux balades, le samedi après-midi et le dimanche matin. Il paraît même que certains font une grande fiesta le samedi soir, mais nous, ce qui nous intéresse, c’est rouler et, bien sûr, retrouver les copains, puis, si quatre bricoles dénichées au hasard des stands nous tentent, pourquoi pas.
Ceux qui suivent savent que ma FN a été victime d’une « magnéto-condensite » aiguë, je les rassure tout de suite un greffon vient de m’arriver par la poste et la transplantation ne saurait tarder.
En attendant, puisque vous suivez, vous savez que la « Rivale », telle une roue de secours au fin fond du coffre est toujours disponible pour supplanter dame FN en cas de défaillance. C’est donc en 125 culbutée que je ferai les deux parcours, à égalité de chances avec Pétronille.
De la MG-KE (Monnet Goyon – Koehler Escoffier pour les endormis) il y en avait, j’en ai bavé à m’assécher à tout jamais les glandes « bavoripares ».
De course, mandoline, de sport, rien que du beau.
Au départ le samedi pour Saint-Mamert-du-Gard, Lédignan, Tornac, Saint Hippolyte-du-Fort, Quissac... il y en a une qui est toute guillerette à l’idée de rouler.
On passe à côté de Montpezat, ça a l’air mignon tout plein.
Belles maisons et vue dominante à Montagnac.
Arrêt paysage parmi les vignes aux belles couleurs d’automne.
A Saint-Hippolyte le frêle Blériot n’a pas décollé mais nous avons assisté au démarrage de son trois cylindres Anzani. Et dire que certaines personnes nous trouvent gonflés de rouler sur nos vieilles bécanes !
La peinture rutilante et les chromes étincelants de la Terrot n’impressionnent pas ma Rivale au jus bien avancé.
Nos 125 "popus" achèveront la boucle d’une centaine de kilomètres sans la moindre faiblesse et attendront impatientes de recommencer le lendemain.
Bon, alors, on y va ? Nous sommes impatientes, nous ! . Nous voulons réveiller Calvisson, enfumer Aigues-Vives, nous restaurer à Saint–Christol, polluer Castries, libérer nos décibels dans Saint Drézéry, amuser les populations à Campagne, laisser une goutte d’huile à Fontanès (et ailleurs)….J’imagine que les cent quarante autres motos sont tout aussi fébriles
Ca y est, le pétaradant troupeau se met en branle.
Traversée du Vidourle sur le pont submersible à Villetelle.
Tellement beau que j’en oublie de surveiller le road-book ce qui me vaudra quelques kilomètres supplémentaires.
Pétronille qui est là depuis longtemps photographie mon arrivée à la cave coopérative de Saint-Christol. Je gare la Rivale à côté d'elle, « regarde les jumelles » dira un curieux amusé.
Cent quarante motos, ça fait du monde. (il en aura fallu beaucoup de la charcutaille des moules du fromage et du lubrifiant!)
Mais on n’a même pas fait la moitié du parcours, en route.
A Castries j’immortalise ma brave roue de secours devant l’aqueduc et laissearai filier tout le groupe, j’effectuerai tout le reste du parcours tout seul et j’aime bien ça.
Je peux m’arrêter à ma guise sans risquer de gêner les autres, tant mieux pour les photos.
Traversée du Vidourle à Lecques.
Et ce n'est pas sans déception que j’ai vu le panneau marqué « Sommières », la balade touchait déjà à sa fin.
Je suis sûr que vous voudrez voir quelques merveilles.
Voulez-vous une indigestion de beaux moteurs?
Dis c’est quand qu’on recommence ?