Cela fait désormais partie de nos habitudes fort agréables : le onze novembre, pour nous, c'est le Mont Ventoux.
Max et Mamie nous font en effet l'honneur de nous inviter à leur traditionnelle fête de la montagne. La règle est simple : après l'indispensable mise en condition psychologique à base de saucisson et autres gourmandises nécessaires pour fêter les retrouvailles, et sans laquelle une réunion de vieux motards serait aussi insipide qu'une vieille anglaise qui ne pisse pas l'huile, on part, harnaché comme des esquimaux à l’ascension du Mont Ventoux pour déguster un godet de champagne...bien frais !
Arrêt "serrage des sangles de la remorque" au petit matin, le lever de soleil flamboyant annonce une belle journée.
Dès l'arrivée sur place je constate que certaines participantes sont fort respectables.
Deux photos juste pour vous prouver que nous y étions ....
Et ce n'est pas tout, il y en a d'autres encore, allez un petit échantillonnage.
Le départ est proche. Esquimau ou cosmonaute, c'est comme vous voulez, mais à l'époque de nos motos le casque intégral n'existait pas et on se déguisait comme ça. .
Le départ est donné, au fait, j'avais oublié de le mentionner, mais dans le sud, le onze novembre, il fait beau, et si la vue des vignes aux couleurs d'automne sur fond de Mont Ventoux vous laisse indifférent c'est qu'il y a quelque chose qui ne ne fonctionne pas bien sous votre casque.
Le passage au virage de St-Estève fait partie des points forts de la montée, il marque le début de la portion à fort pourcentage.
Le virage du bois n'est pas mal non plus, ne pas tenter de le prendre à la corde, c'est un véritable mur !
Désolé pour le flou mais Pétronille va tellement vite que j'ai eu des difficultés à faire une mise au point précise.
C'est avec un petit pincement au cœur que nous devons nous arrêter à la fontaine de la Grave, il y a très peu de neige mais à peine un peu plus haut c'est de la glace vive. Ce n'est pas très important, les bulles auront vite fait de nous faire oublier cette petite déception.
Godet dans une main, APN dans l'autre, j'immortalise le moment magique.
Je fais profiter ma moto des délicats effluves du breuvage.
C'est beau.
Je m'aime .
Anglaise ou allemande, on se réchauffe au soleil.
Pétronille est prête pour la descente.
C'est reparti, c'est bizarre, on roule plus vite qu'en montée.
Les couleurs de l'automne sont encore plus belles quand on est à moto.
Tiens, que voici un endroit sympathique pour faire une pause (c'est quand même curieux cette attirance que nous avons pour certains édifices).
Le sommet est encore tout près, les villages sont adorables, les oliviers sont couverts d'olives ...je suis sûr qu'il pleut dans le nord !
Tiens, en voici deux que je ne vous avais pas encore montrées.
Nous ne sommes plus très loin de Flassan où nous prendrons le repas de midi.
Peu avant d'arriver ma FN à émis un bruit anormal : échappement desserré ? Joint de culasse éclaté ? Très vite j'ai senti un coup de chaud sur le mollet, ça a fait un gros "pouff" et elle n'a plus voulu en jouer. J'ai appris à cette occasion que quand la bougie pendouille lamentablement au bout de son fil au lieu d'être vissée dans la culasse ça marche moins bien. Et dire que c'est en croyant bien faire que je m'étais enfin décidé à remplacer son joint complètement écrasé par un neuf pensant que le serrage tiendrait mieux ! Une minute plus tard la FN roulait de ses propres roues.
Miam miam.
Entre deux plats je fais le curieux dehors mais toutes n'auront pas droit à mon objectif, elles étaient trop nombreuses .
Le retour à Caromb n'a été qu'une formalité pour nos motos (la bougie de la FN a bien tenu...sans son joint resté sur la route ...) .
Encore un belle rencontre parfaitement réussie, merci à nos fidèles organisateurs.