Le ciel est bleu et la température est douce sur la région, la Rivale voulait en profiter... et moi donc !
La réunion de vieilles autos au "Wagon Bleu" à Viols-le-Fort le dernier dimanche du mois est un bon prétexte de sortie, les vieilles motos sont bienvenues, on peut même réserver le repas de midi si on le souhaite. C'est à une grosse trentaine de kilomètres et à peine sorti de Montpellier la route dans la garrigue est sympa, que demander de mieux ?
Un demi-coup de kick a suffi, oubliée la grande ville, Vailhauquès est déjà derrière moi et je retrouve la vraie nature.
La route devient plus droite, la "gare" et son wagon bleu ne sont plus très loin.
Il y en a même deux (et même un troisième en retrait).
Les autos sont exposées tandis que les participants sont encore occupés avec leurs assiettes, ça a l'air bon.
Ma moto a trouvé une copine de Pantin.
On peut même faire le plein en cas de besoin.
Mais la campagne est trop belle, je veux rouler, en prendre pour mon argent et saturer mes rétines, en route vers Puéchabon.
Après Aniane, La Rivale a une envie de Pont du Diable situé à trois coups de pistons de la grotte de la Clamouse et de Saint-Guilhem-le-Désert, je connais bien la route, je vais lui montrer ça ainsi que les vignes des Terrasses du Larzac.
Le Pont du Diable et les gorges de l'Hérault enjambées par un aqueduc.
Il faut quand même penser à retourner au bercail, nous avons traversé La Boissière, en route vers Saint-Paul-et-Valmalle.
Sur la grand-route je dois mettre la poignée dans le coin pour ne pas me faire dépasser par mon ombre.
A Bel Air on découvre le Mont-Aigoual enneigé vers le nord et la Méditerranée au sud, l'écurie n'est plus très loin.
Je connaissais l'été indien, mais l'hiver aussi nous réserve parfois d'agréables surprises, et ce n'est pas La Rivale ni votre serviteur qui s'en plaindraient après cette centaine de kilomètres de bonheur loin des inondations du nord de la France.