Lors de notre dernier tour de Lozère à vieilles motos j'avais réalisé à quel point les Gorges du Tarn et les Causses qui les surplombent sont fabuleux et je m'étais promis d'y retourner en traction une fois que la vague des touristes serait passée.
Les gorges ne sont qu'à une grosse heure de traction de Brusque, nous allons jouer à "monta davala" comme l'ont fait nos motos il y a deux mois.
Prête pour le départ, la rampe du garage la met en condition psychologique pour affronter les montées.
Saint-Affrique, Millau et Aguessac sont passés, à Boyne nous quittons la route "normale" pour une grimpette vers Le Massegros.
Après Saint-Rome-de-Dolan nous attaquons la descente vertigineuse vers Les Vignes.
Petit crochet vers le Point Sublime.
Les vautours sont nombreux et se groupent parfois sur d'étroits pitons rocheux. (désolé, pas d'anti-bougé sur mon petit zoom)
Pendant ce temps la traction se cache bien à l'ombre pour que les vautours ne la voient pas.
Nous voici sur la route des gorges.
Arrêt casse-croûte à La Malène.
Nous allons traverser le Tarn et monter jusqu'au plateau, le vieux panneau nous prévient: "route difficile", ça va être sportif !
En effet, la route est étroite, les nombreuses épingles à cheveux se prennent en première en faisant une manœuvre au milieu.
Un petit dégagement et j'en profite pour un arrêt photo, La Malène est déjà tout en bas.
Sur le plateau on trouve des petits abris tout mignons en pierres sèches et toits de lauzes.
Nous commençons la descente sur Sainte-Enimie, arrêt au Saltadou pour profiter du panorama.
Prête pour la descente.
Sainte-Enimie.
Nous filons ensuite vers Florac en profitant de la micro D68 qui passe par Montbrun, heureusement nous n'avons pas eu à croiser le moindre vélo, il n'y aurait pas eu assez de place.
Arrivés en haut nous découvrons la belle étendue du plateau.
Florac est en vue.
Nous ne nous attardons pas à Florac, le retour se fera par Meyrueis en passant par le col de Perjuret à deux pas du Mont Aigoual, nous suivrons ensuite les Gorges de la Jonte.
Nous rejoignons le Tarn au Rosier dominé par Peyreleau, Brusque n'est plus qu'à une grosse heure de route.
Une belle virée dans de beaux paysages avec une traction qui ne demande que ça, il ne faut pas chercher le bonheur plus loin.