A côté de Sainte-Eulalie, en pleine montagne ardéchoise tout le monde connaît le Mont Gerbier de Jonc mais seuls les amateurs de motos anciennes connaissent Denis. Denis c'est un gars qui, avec quelques copains et la complicité des habitants du village, organise chaque année au mois de septembre une balade dans sa belle région.
Vous aurez compris que nous ne ratons pas cette occasion pour prendre du plaisir sur nos vieilles bécanes.
Cette année 2022 l'évènement a pris une dimension particulière puisque le TCF, le "Terrot Club de France", a organisé son rassemblement annuel ce même week-end à deux tours de roues de Sainte-Eulalie. Les deux groupes font "chambre et table à part" mais les itinéraires définis pour les balades sont les mêmes, c'est ainsi qu'une grosse centaine de machines nous a accompagnés et je peux vous garantir qu'il y en avait de belles.
Samedi après-midi nous irons jusqu'à Arlempdes en passant pas Le Béage et Issarlès, le retour se fera par Goudet, le lac d'Issarlès et Usclades-et-Rieutord, une centaine de kilomètres est au programme.
Dimanche matin nous ferons le tour du Gerbier de Jonc et du Mézenc et passerons à Borée et St-Martial.
Dimanche après-midi notre petit groupe s'offrira une boucle par Burzet, la cascade du Ray Pic et Lachamp-Raphaël.
Charité bien ordonnée commence par soi-même, avant d'aller saluer les "Terrot boys" intéressons-nous à nos motos qui se préparent sur la place de Ste- Eulalie (elles n'y sont pas toutes).
Au rassemblement Terrot nous retrouvons pas mal d'amis, (le monde est petit), allez quelques photos même s'il y a quelques étrangères à la marque.
"Table à part" on a dit. Le restaurant du Gerbier nous a mis en condition psychologique avant le départ, les motos ont même eu droit à un bel abreuvoir en bois d'arbre.
C'est parti, le temps est clair, la température est douce, la campagne est belle, la journée s'annonce bien (au fait, vous êtes priés de remarquer mon beau lecteur de carte de fabrication maison).
Belle vue sur Le Béage que nous venons de traverser.
Redépart après un arrêt regroupement à Issarlès, le convoi est impressionnant, il ne tardera pas à s'étirer.
Traversée de la Loire.
Nous poursuivons la route vers Arlempdes.
Arlempdes et son château.
Tiens, deux très belles motos, des Terrot sans doute.
Nous arrivons à Goudet surplombé par le Château de Beaufort.
Nous nous dirigeons vers le lac d'Issarlès, on rencontre souvent d'énormes tas de bois fraîchement coupé,c'est beau et ça change de l'odeur de nos échappements !
Petite pause au lac d'Issarlès.
A Usclades-et-Rieutord nous prenons la belle route des Jalades.
Le retour à Ste-Eulalie est magnifique, avec le Gerbier de Jonc et le Mézenc en toile de fond.
Tout ce petit monde se retrouve à Ste-Eulalie pour un pot offert par la municipalité.
Dimanche matin, alors que le soleil est à peine levé nous sommes ravis de voir que c'est encore une très belle journée qui s'annonce.
Après quelques mises au point les motos démarrent.
La montée vers le col de la Croix de Boutières nous offre un paysage féerique.
Au col la vue panoramique nous permet de voir le Mont Blanc et le Ventoux tout au loin.
Il y a des motos partout.
En route vers Borée et son célèbre Tchier.
Le Tchier vu du village.
Et vu d'en haut : 70 rocs sculptés et soigneusement rangés, google vous en dira plus si vous le souhaitez.
Nous filons ensuite vers St-Martial et son lac.
La boucle touche à sa fin, si on tend le bras on peut toucher le Gerbier de Jonc.
Nous laissons ensuite le TCF pour nous retrouver à Sagnes-et-Goudoulet à l'auberge Chanéac.
Pas question de rentrer sans prendre un petit digestif, que diriez-vous d'une dernière boucle par Burzet et la cascade du Ray Pic ?
A Burzet on compte les brebis, tout le monde est là, c'est reparti.
Pause à la cascade du Ray Pic.
Encore un peu de route bien sympa par Lachamp-Raphaël, Ste-Eulalie n'est plus très loin nous y prendrons un dernier verre. Les compteurs kilométriques afficheront 245 km de plus, quant aux compteurs de feux rouges et de ralentisseurs, ils resteront bloqués à zéro.
Un grand merci aux copains sans qui je n'aurais pu ni monter ni descendre de ma moto, une hanche ayant déclaré forfait deux jours avant le départ, heureusement une fois en selle tout fonctionnait normalement. Il ne me reste qu'à trouver un bon mécano pour ma vieille carcasse même si à l'heure où j'écris ces lignes tout semble rentrer dans l'ordre petit à petit.
Je vous l'avais dit : Denis c'est un bon : l'organisation, les trajets, les bons restaus, même le ciel bleu étaient au rendez-vous. L'année prochaine même avec deux hanches hors d'usage je reviendrai.