Ce week-end il y a la bourse à Palavas. On ne peut pas faire plus près. La FN sera de sortie.
Samedi matin, alors que le moteur est à peine chaud, on s'arrête le long de l'étang, (toujours au même endroit) pour une séance photo.
Il fait beau, la vie est belle.
La bourse est intéressante, pas mal de vendeurs, de belles autos exposées, plus celles des visiteurs, le temps est estival, tout pour plaire.
Tiens une traction: une 15 cabriolet s'il vous plaît (en fait pas authentique, c'est une réplique)
Tiens une autre traction, dans la profondeur de son coffre on aperçoit son âme, toute blanche de pureté,
oui Monsieur, les tractions ont une âme!
Il faudra que j'explique au Monsieur comment on redonne vie aux sacoches en cuir!
Par contre, pour les poignées de guidon atteinte de la vérole, je n'ai pas la solution.
Pendant la visite la FN m'attendait entre deux monstres modernes, et dire qu'en 1931, une 500 centimètres cubes était une GROSSE moto!
La FN était la seule moto vraiment vieille parmi celles des spectateurs, ça m'a permis de frimer, en particulier au moment du départ où, comme quelques badauds affluaient, j'ai accompli avec toute la lenteur qui sied à l'intensité de la situation, tout le cérémonial de la préparation: blouson, gants, vieux casque, lunettes, suivi du robinet d'essence, du titillateur, du réglage de l'avance, du starter, de la recherche de la compression, violent coup de kick...et le moteur, fidèle à son habitude, a démarré avec son gros "poum, poum...", j'ai même entendu un gars qui criait "bravo".
Ensuite toujours aussi sûr (et fier de moi) j'ai ôté la béquille arrière, (ça amuse beaucoup les curieux cette béquille accrochée derrière le garde boue) , j'ai enfourché la bête: prêt pour le départ.
Par contre, ce gars qui m'a tapé sur l'épaule en me faisant remarquer que j'avais oublié d'enlever ma chaîne antivol, il m'a "cassé ma baraque" !!!!!
De retour à la maison, le compteur kilométrique marque 16 km de plus...