A la mi-septembre, il y a la fête à Réquista dans l’Aveyron. C’est pour nous l’occasion d’aller retrouver les copains club « Réquista-motos-retros » et voir des machines comme on les aime ( et frimer devant les badauds admiratifs).
Cette année le ciel n’a pas joué le jeu et nous nous sommes contentés d’une présentation statique mais les 60 km qui séparent Brusque de Réquista sont à eux seul un vrai régal.
La petite route traverse le Rougier de Camarès puis serpente entre champs, vieilles fermes, et villages colorés pour rejoindre la vallée du Tarn, nous laisser admirer Brousse-le-Château et, après une bonne petite grimpette joueuse, nous amener à Réquista en apothéose. Pour le retour, vous l'aurez deviné, c’est la même chose en sens inverse et on ne s’en lasse pas.
Les contraintes organiques des pilotes sont toujours une bonne raison pour faire une pause…..on dira que c’était pour faire une ou deux photos.
Déjà arrivé, on peut commencer l’inventaire des belles choses.
Vue de l’autre côté sous un rayon de soleil.
Guiller à moteur AMC
Un triporteur Peugeot: les frimeurs diraient « un trike » ou utiliseraient je ne sais quel anglicisme à la mode, mais ça c’était un vrai outil de travail, utilitaire, pas un truc de minet ! Raymond a su lui rendre sa superbe : bravo.
Il y a eu l’époque où il fallait carrosser tout pour que la moto soit propre…c’est pas mon truc mais les stylistes se sont défoulés. Les motos actuelles cachent bien aussi leur mécanique...par des bouts de plastique....
Il y avait même Léonce et sa "mobylette électrique". Si vous ne connaissez pas Léonce, venez à Réquista et vous serez convaincus, c’est un monument de couleur locale, intarissable sur ses convictions en terme d’énergies renouvelables et un génie de la fée électricité.
Et puis, il y a des potes bien sympas : j’ai pu faire un petit tour de Terrot type F de 1925 : entre-tubes, fourche oscillante….., 250 cc deux temps…phare à acétylène, merci Lionel.
Et comme toute bonne chose a une fin, tandis que j’enfourchais ma moderne FN, avec son réservoir en selle, sa vraie suspension avant à fourche à parallélogramme et son phare électrique, Pétro’s lady faisait démarrer sa Pétronille pour refaire, en sens inverse, le trajet du matin, la vitesse folle était grisante et c’était toujours aussi beau.
J’aime bien Réquista, les vieux motards y sont vraiment sympas.