Le Livradois, vous connaissez ? La montée à la Jasserie non plus? Et bien nous on connaît…enfin…depuis ce dernier week-end de juin car les « Vieux Bols Arvernes » nous ont accueillis fort dignement en ces lieux pour leur vingt-quatrième édition du Tour d’Auvergne.
Orbeil, Brassac-les-Mines, La-Chaise-Dieu, Sembadel, St-Clément-de-Valorgue, Valcivière, Ambert, Fournols, Condat-les-Montboissier….n’ont plus de secret pour nos fidèles mécaniques.
Quand nous « montons » en Auvergne, la vue du viaduc de Garabit nous indique que nous sommes arrivés dans le « noo....ord »
Samedi matin tandis qu’une belle journée s’annonce les vaches nous ont cédé leur pré pour installer remorques et camping-cars.
Les cent-dix motos envahissent la rue du village qui nous a été réservée.
Bien entendu nous respectons le calme des habitants…enfin…on essaye.
Depuis son dernier caca nerveux, Pétronille arbore un double allumage, encore provisoire, car elle ne tolèrerait pas la vexation de la remorque d’assistance.
C’est parti, à nous le Livradois
Premier regroupement après quelques dizaines de kilomètres de mise en roues.
Nous retrouvons avec plaisir la route auvergnate.
Pétronille veut être sur la photo.
Arrivée à La-Chaise-Dieu.
Pendant que les « mecs » discutent mécanique un verre à la main et que la selle de Pétronille se repose…
….sa cavalière visite les lieux.
A Sembadel-Gare il fallait absolument goûter aux produits locaux…
…tandis que les motos papotaient dans le calme.
C’est reparti.
Regroupement à Saint-Clément-de-Valorgue (je m’aime dans le miroir)
Le col des Supeyres.
Bravo à Pétronille qui est montée comme une grande.
Accueil sur la place de la mairie à Valcivière.
Tandis que je m'intéresse aux motos, Petros’lady s'intéresse au village.
En fin d’après-midi c’est sous une belle averse que nous faisons le plein. J’en profite pour changer la bougie de la FN car des ratés d’allumage se font ressentir…ce sera pire avec la nouvelle bougie neuve.
Ces ratés qui m’accompagneront de façon aléatoire pendant le reste du parcours me chagrinent quelque peu.
C'est sous un ciel bien humide qu'on attend que tous les réservoirs soient rassasiés avant de repartir pour Fournols, qui marquera la fin de cette première journée.
Alors, ils arrivent ?
Les averses de la fin de la journée n'ont rien été à côté de l'orage de grêle qui s'est abattu sur nous à peine rentrés au bercail, on l'a échappé belle!
« Gros dodo » bien mérité, on peut même abriter les motos.
Au petit matin il reste encore de la grêle accumulée au sol…
…mais le ciel s’est bien éclairci.
Et revoilà la campagne livradoise.
Condat-les-Monboissier : les estomacs réclament déjà.
C’est reparti, la campagne et les hameaux sont toujours ausi beaux.
Dimanche midi, on se laisse admirer pendant le repas.
Travaux sur la route: on passe sur une voie, un groupe attend le feu vert pour passer.
Blanches ou rouges, les vaches sont amusées par notre passage.
Le livradois ce sont aussi de charmants villages et des clochers.
Je vois que j'étais attendu!
Beaux villages, mais on n'est parfois pas mécontent d’en être sorti indemne.
Vous l’aurez compris il n’y avait pas que Pétronille et la FN puisque cent-huit autres machines étaient au départ, je vous livre mes coups de cœur.
Me croirez-vous ? C’est une Dollar.
On m’a dit que cette Gillet a fait toutes les éditions du tour d’Auvergne.
350 Terrot culbutée toute neuve.
Une roue de side peut aussi être une œuvre d’art.
Terrot, « avec Veedol on s’envole……..(tout le monde connait la suite...)»
Une "popu" bien sympa : Peugeot.
BMW
Elle en a fait baver plus d’un : Norton Inter.
Gillet attelée
Les « gromono » anglais se sont gavés d’air auvergnat à plein carbu :
Norton
Panther
On vient à peine de refermer la porte de la grange, une Dollar vient de s’échapper.
Grâce à une poignée de bénévoles nous avons fait 350 kilomètres de plein bonheur.
Les paysages traversés, le rythme du parcours qui permet à chacun de prendre le temps de s'arrêter ou de cravacher sa monture quand l’envie nous titille, tout ça sans craindre l’erreur de parcours très bien fléché et protégé par les anges-gardiens, tout en sachant qu’une assistance sans faille veille sur vous, tout ça fait le charme du tour d’Auvergne.
Le désagrément de nos cuirs mouillés et froids du samedi soir est bien peu de chose à côté de l'acharnement des accompagnateurs qui ont donné beaucoup …. et même bien plus que ça.
Merci et bon courage les gars.