Et oui, les vieilles machines demandent un peu d'entretien en particulier le graissage des différentes articulations.
C'est peut-être dû à ma radinerie chronique qui m'incite à n'avoir que du matériel pas cher mais je suis régulièrement agacé par ma pompe à graisse qui envoie plus de graisse à l'extérieur qu'à l'intérieur des graisseurs, je parle des graisseurs du type Técalémit.
J'ai quand même bien l'impression que nombreux sont ceux qui sont confrontés à ce problème. Cela valait bien une prise de tête pour trouver une solution.
Ma pompe de marque PRESSOL est "made in Germany" .... "Deutsche qualität" ???
Démontons l'embout pour en comprendre le fonctionnement.
La graisse sous pression pousse un piston percé contre l'extrémité du graisseur pour assurer l'étanchéité, le piston pousse une douille et resserre les mors emprisonnant ainsi l'extrémité sphérique du graisseur.
Problème : le piston, en matière plastique, et l'alésage dans lequel il coulisse ont un très mauvais état de surface, le montage n'est pas étanche, c'est par là que ça fuit.
Solution: rectification fine de l'alésage et logement d'un joint torique dans le piston.
Et voici le résultat.
Plus une goutte de graisse gaspillée, quel bonheur!
J'aurais probablement pu aller plus loin en rendant sphérique concave la zone d'appui du piston contre le graisseur, ce qui aurait certainement permis plus d'inclinaison possible entre manchon et graisseur.
Au fait et si j'examinais cette antique mais authentique pompe Tecalémit qui, elle aussi, envoie plus de graisse à l'extérieur que dans le graisseur?
Elle comporte un vrai piston métallique équipé d'un vrai joint en caoutchouc hélas devenu dur comme du bois d'où le manque d'étanchéité. Sa porté contre le graisseur est sphérique.
Il a suffi de remplacer le vieux joint de section carrée par un empilement de deux joints de section ronde et la voilà partie pour un tour.
Je sens que je vais diviser par dix ma consommation de graisse.