En ce 18 mai ce sont Nicole et René qui accueillent les "Lutins Motocyclistes" dans les Pyrénées-Orientales, à Villeneuve-de-la-Rivière plus exactement...
C'est une région que nous ne connaissons pas, mais les vignes, les coquelicots, les routes bordées de chênes-liège torturés, les montages enneigées au loin et les routes comme on les aime, ne vont pas tarder à nous combler de bonheur.
Une bonne quarantaine de vieilles motos passera à Pontella, Passa, Oms, Boule d’Amont, gravira la petite route toute en lacets pour voir Casefabre et traversera ensuite Saint-Michel de Liotes, Castelnou et Thuir. La centaine de kilomètres qui nous attend s'annonce prometteuse.
Avant le départ sur la place du village je note quelques curiosités.
Une Guzzi comme je les aime.
Jawa ? Non, Ogar !….c’est pareil, à part que danser la Ogar, ch’ais pas ce que ça donne.
AWO : l’Allemagne de l’Est est aussi représentée.
Mais aucune n’est aussi belle que Pétronille.
Neuf heures : la fébrilité du départ s’installe.
Ca y est, la route est à nous…..au début, elle était large et horizontale , mais ça, c’était au début…
Selon l’expression consacrée, la forme de certains pots d’échappement de motos en fait parfois des « pots saucisson », mais les casse-croûtes de motards sont toujours des « casse -croûtes saucisson »….et c’est très bien comme ça.
Quand une petite route croise une grande route ça fait un embouteillage, mon téléphone en profite pour se prendre en photo dans le rétroviseur. Au loin les sommets pyrénéens enneigés restent imperturbables et beaux.
Ca avait l’air bien mignon le village de OMS, tel le chien qui marque son territoire la FN espère bien s’y être délestée de quelque discrète goutte d’huile.
Par moments ce sont de vieux chênes-liège qui, tels des sculptures surnaturelles aux formes tourmentées presque inquiétantes, saluent notre passage.
Au col Fourtou, j’arrive avant Pétronille…
…ce qui me permet de saisir son arrivée.
Désolé, je ne sais plus où c’était mais c’était beau.
Imaginez-vous au guidon d’une vieille moto : si ça ne vous fait pas baver d’envie, vous ne comprendrez jamais rien à ma passion.
De temps en temps je cravache mon octogénaire pour prendre le temps de fixer Pétros’Lady sur la pellicule.
Comme on m’a souvent reproché de ne pas photographier ma FN assez souvent, je profite d’un arrêt pour corriger cette négligence.
Dernier round, ça n’en finit pas d’être beau. (Castelnou)
Après l’effort, le repos pour les motos….et la restauration pour les pilotes.
L’ambiance « Far West » nous change de la montagne, mais c’est bien aussi.
Tantôt derrrière un buisson, tantôt cachés par un poteau, ou même au grand jour, nos fidèles paparrazzi étaient là, bravo Chantal et René.
Non mais c'est que Francis voudrait me doubler?
La montagne est belle, mais vu de dos je ne suis pas mal non plus.
Ca tourne, tiens ton guidon à deux mains au lieu de faire le pitre!
Trajectoire tirée au cordeau pour Pétronille
Je dois "rentrer la deux" avec le grand levier de vitesses avant l'épingle.
L'épingle est libre, Pétronille plonge vers la corde.
Belles motos, très beau trajet, beau temps, bonne ambiance : un vrai « sans faute » Nicole et René on fait les choses bien, Merci.