Tout a commencé par un bête vélocipède et un petit sac espiègle accroché à son guidon, qui a pris un malin plaisir à bloquer la roue avant et envoyer votre serviteur cul par-dessus tête en une figure de style que le roi Soleil n'aurait pas désavouée.
Les dégâts corporels qui s'en suivirent, fort nuisibles à la tenue du guidon d'une vieille moto, (et à la mastication des indispensables cochonnailles sans lesquelles nos sorties motos perdraient leur âme...), permirent cependant la préhension suffisamment vigoureuse du volant d'une traction menée rondement dans ces épingles à cheveux qui font le charme de nos petites routes.
Un petit essai de contrôle m'a vite rassuré quant à mon aptitude à manier le volant.
Par contre je n'ai même pas osé faire un essai de la FN au guidon chahuté par une suspension rudimentaire et encombré des leviers d'embrayage, d'avance à l'allumage et du lève-soupape du seul côté gauche.
Laissons donc les motos au repos et allons faire un tour de traction dans le proche rougier de Camarès, c'est calme, c'est reposant...c'est beau.
Chutt...... j'arrête de parler, on se recueille..
Avec une telle cure de repos et de sérénité tout va vite rentrer dans l'ordre, bientôt j'empoignerai un guidon.